En sus d'une piste pour établir une ligne de production de masques chirurgicaux, le Gouvernement de Wallonie a lancé une étude pour mettre en place une filière de décontamination des masques chirurgicaux et de protection respiratoire (FFP2/3) usagés.

Avec le CHU de Liège, 3 entreprises (Sterigenics, AMB Ecosteryl, Lasea) et 2 centres de recherches (Materia Nova, Centexbel) ont d’ores et déjà procédé à des essais techniques afin de mettre en place une filière de décontamination des masques.

Ils ont mis au point un protocole validé scientifiquement qui sera soumis dès ce mercredi à l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS). Cette piste de la décontamination/stérilisation consiste en cinq types de méthode : (1) irradiation gamma, (2) irradiation UV, (3) oxyde d’éthylène, (4) chaleur sèche, (5) plasma. Plusieurs études très récentes montrent clairement la pertinence de mettre en œuvre cette piste.

L’Université de Gand, à la pointe en matière de virologie, mais également le "Molecular Plasma Group » (Leuven/Luxembourg), spécialiste de la décontamination au plasma, contribuent également au projet.

Si cette piste est validée par l’Agence dans les jours qui viennent, le processus de décontamination pourra être opérationnel dans trois semaines.