Le projet FEDER “UP_PLASTICS” propose de développer et démontrer l’écoconception des matières plastiques pour la construction et le bâtiment via l’exploitation d’éco-produits (polymères naturels, biomasse animale, etc.) et de déchets industriels issus des bâtiments (mousses PU, câbles, PVC, peintures en fin de vie) selon des méthodes de transformations semi-industrielles.

Il s’articule à travers :

1. l’identification des sources en synthons, y compris les méthodes d’extraction et de (bio)raffinage adaptés
2. la formulation et la transformation de ces synthons en matériaux fonctionnels pour la construction
3. la conception pour la re-circularité de ces matériaux fonctionnels
4. leur benchmarking et applications par rapport aux matériaux plastiques conventionnels dédiés à la construction

1. Le pré-processing. Cette étape visera à retraiter les déchets fournis par les centres de tri (ex : revêtements de sol). Grâce à la nouvelle unité de recyclage, Polysepp, il sera possible de séparer efficacement le PVC du polyester. Ces différentes matières seront ensuite envoyées chez les autres partenaires pour générer les synthons de départ (dépolymérisation).
2. Le développement de 2K PU (bi composant, BIOPU). Ces formulations de résines à base de polyuréthane seront ensuite utilisées dans la fabrication de coatings ou de colles. Ces formulations sans solvant sont faciles à mettre en œuvre, à température ambiante. Les produits de départ seront soit ceux générés par les partenaires lors du WP1 soit des produits biosourcés commerciaux (ex : isocyanates bio basés). La capacité de ses formulations à former des revêtements sera analysée sur base de pré-test (knife coating). Les propriétés de ces formulations seront adaptées (viscosité, adhésion, propriétés ajoutées) en fonction de la demande et du cahier des charges du WP4. Pour ce faire, différentes optimisations seront mises en place comme le choix du catalyseur ou encore l’ajout de promoteurs d’adhésion.
3. Le développement de bio additifs pour les mousses ou les revêtements. En effet, les additifs chimiques actuels sont toxiques (ex : trichlorure de phosphoryle, additifs bromés) et seront bientôt bannis par de nouvelles réglementations européennes. Centexbel développera des retardateurs de flamme, obtenus par le greffage de molécules phosphorées sur des molécules bio basées. Ces dernières feront partie de la famille des sucres ou d’autres substituts comme la vanilline. Ces additifs pourront servir dans les nouvelles formulations pour amener des propriétés supplémentaires dans les coatings, mousses, colles finaux. L’évaluation des performances sera effectuée par les autres partenaires