L'OEB a publié ce jeudi 18 juillet 2024 une nouvelle étude intitulée « Innovation in water-related technologies »

téléchargez l'étude

En collaboration avec des offices nationaux de brevets de toute l'Europe, l'OEB a également mis au point une nouvelle plateforme technologique sur l'innovation dans le domaine de l'eau. 
Cette plateforme gratuite permet aux scientifiques, aux gouvernements et aux entreprises de naviguer plus facilement dans la base de données de brevets en ligne de l'OEB, qui contient plus de 150 millions de documents, et de trouver ainsi des informations sur les dernières avancées dans le secteur de l'eau. En outre, l'OEB a mis à jour son outil gratuit
Deep Tech Finder afin d'aider les investisseurs et les partenaires potentiels à entrer en contact avec plus de 100 start-ups ayant déposé des demandes de brevet européen pour des inventions liées à l'eau dans toute l'Europe.

La rareté et la gestion de l'eau sont devenues des questions cruciales en Europe, notamment en raison de l'accélération du changement climatique. Selon l'Agence européenne pour l'environnement, 12 % de la population européenne vit dans des zones à risque d'inondation et quelque 30 % des habitants du sud de l'Europe sont confrontés à un stress hydrique permanent. Comme nous le savons, l'innovation technologique peut jouer un rôle majeur pour relever ces défis. 

Voici quelques-unes des principales conclusions de l'étude :

  1. L'Europe est en tête de l'innovation mondiale dans les technologies liées à l'eau, avec 40 % de toutes les familles internationales de brevets, et présente une forte spécialisation dans ce domaine technologique. Les principaux pays européens sont l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, mais aussi les Pays-Bas, l'Italie, la Suisse, la Suède, l'Espagne, l'Autriche et la Finlande. 
  2. Le nombre de nouveaux IPF (International patent families) publiés chaque année est passé d'environ 300 au début des années 1990 à plus de 1 200 dans les années 2020, sous l'effet de l'évolution de la réglementation et des défis climatiques. Mais l'innovation dans les technologies liées à l'eau doit croître encore plus rapidement dans les décennies à venir.
  3. Les contributions des universités et des organismes de recherche publics aux technologies liées à l'eau ont augmenté de manière significative, passant de moins de 5 % de l'ensemble des IPF dans les années 1990 à 14 % d'ici 2017-2021, les contributions universitaires les plus substantielles concernant la récupération de l'eau potable.